Habiter,
organisation collective
Nous pouvons résoudre
la question du logement,
ensemble !
Version provisoire
Un projet profondément alternatif a été conçu par un groupe de travail réunissant des acteurs de la Fcsf, de Voisins et Citoyens en Méditerranée, porteurs d'une citoyenneté active dans une société civile qui prend ses responsabilités.
Une étude de faisabilité et une expérimentation est à mener sur plusieurs sites locaux, pour la création d’une plate-forme d’appui technique et financier à des projets collectifs d’autogestion de l’habitat.
Hausse des prix, inégalités d’accès à la location ou à la propriété, problèmes d’insalubrité, stigmatisation de certains types d’habitat… la crise du logement est devenu majeure pour une des fonctions de bases que doit garantir une société démocratique à ses membres. Malheureusement, elle s’étendra encore, touchant de plus en plus de populations et de territoires.
Comment contribuer à la démocratisation de l’accès au logement ? Quels dispositifs mettre en place pour échapper à une augmentation incessante des prix ? Comment avancer vers un « mieux vivre » et permettre aux habitants d’imaginer et de créer leurs propres lieux de vie ?Nombre d'associations implantées dans les quartiers et proches des habitants sont témoins des conséquences de cette crise : familles nombreuses vivant dans des espaces exigus, conditions de vie précaires, etc. Elles ont des ressources mutualisables et besoin d’un outil pour agir localement.
S’appuyant sur cette expérience commune de travail participatif et solidaire auprès des habitants, le Réseau Habiter s’est créé pour lancer la création d’un système national d’appui aux projets locaux d’organisation collective de l’habitat (auto-réhabilitation, auto-construction et autogestion).
Cela peut concerner tout groupe de personnes et de familles ayant la volonté de porter son propre projet de logement, améliorer son cadre de vie, être acteur de la réhabilitation / construction et de la gestion de son habitat.
Par conséquent, les publics sont très divers, tant géographiquement (les groupes porteurs de projets peuvent être localisés n’importe où sur le territoire français) que culturellement, socialement et/ou économiquement.
Le projet global
Un système qui sort de la logique spéculative du logement et par une nu-propriété collective assure une propriété d’usage au plus bas coût à n’importe quel habitant.
L’objectif est de concrétiser la triple réponse à la crise du logement mentionnée ci-dessus. Une plate-forme nationale offrirait un outil d’appui à des projets immobiliers locaux avec un mode de financement solidaire. Une telle plate-forme se baserait sur les projets portés par les habitants en accompagnant leur réalisation, tant du point de vue financier que technique.
Le système global cherchera donc à articuler les points suivants :
Des sources de financement variées : placements éthiques, épargne individuelle des habitants, subventions, emprunts à taux préférentiels, etc. ;
Pour les projets très sociaux, d’autres ressources telles que les dons et legs de patrimoine, ou la mise à disposition de biens fonciers ;
Un appui en matière d’ingénierie et de programmation : méthodologie de montage d’un projet immobilier, aide à la bonne définition du projet, expertise en architecture et en construction, etc ;
Une responsabilisation collective des habitants dans toutes les phases du projet : organisation en collectif local pour le portage du projet, et réunion en structure locale de gestion coopérative une fois le site créé (immeuble, lotissement, etc.) ;
Tout au long du projet, l’application d’un outil de suivi élaboré conjointement par la plate-forme nationale, et le collectif d’habitants porteur du projet.
La structure s’appuierait sur 1 maillage de ressources locales, qui seraient autant de relais de compétences pour appuyer localement les projets.
Un tel système, complexe et impliquant de nombreux partenaires, nécessite naturellement un examen de son adéquation aux besoins des habitants, de sa faisabilité et de sa durabilité.
Pour ce faire, une phase préalable d’étude et d’expérimentation est prévue.
8 types de sites illustrent les initiatives sociales déjà actives :
• Eco village - Vivre avec la terre
• Réappropriation d’un bâti, réhabilitation
• Gens du Voyage, culture nomade
• Groupe de construction collective
• Habitat léger, camping
• Initiative collective locale (hôtel social, foyer étudiant, site ressource, village d’accueil, etc.
• Ephémère, précaire, squat
• Logement des travailleurs sociaux.
Des exemples (rares encore en France mais ...., probants en Allemagne, etc) montrent que l’on peut faire autrement, pour soi comme pour ne plus laisser les gens en dépendance d’un système qui ne peut faire face, ayant touché ses limites politiques. Un petit décalage culturel, un examen critique de la notion de propriété, cela vous tente ?
C’est toujours une urgence