La naissance d’un projet
Depuis 2003 réflexions et travaux sont engagés au sein du réseau des Centres sociaux à l’initiative de la Fcsf dans le cadre d’une priorité politique « Travail associé au service du Projet ». Ils conduisent à définir un système complet qui va à présent passer en phase de pratique expérimentale.
POURQUOI UNE TELLE DEMARCHE ?
Constats / analyse
Le schéma de travail de l'entreprise lucrative n’est pas satisfaisant pour l'association : il met face à face, dans un rapport de force souvent tabou, les salariés et les bénévoles. Même si des progrès existent grâce aux efforts produits pour respecter la loi et améliorer la fonction employeur, la banalisation de l'emploi et la dérive gestionnaire se font au détriment du projet associatif. Car, dans le monde associatif, l'employeur n’est pas détenteur ni bénéficiaire de la richesse. Il s’agit donc de trouver de nouvelles formes d’organisation qui favorisent le développement du travail associé des bénévoles et des salariés et des types de travail intermédiaires (insertion, volontariat, création artistique,...).
Par ailleurs, l'engagement des salariés, qui est réel, n'est pas reconnu. Il convient donc de développer les espaces pertinents de valorisation de cet engagement au service du projet.
But / visée
Coopairnic propose donc un modèle alternatif de portage de l'emploi, compatible avec les valeurs et les modes d'action de l'économie sociale et solidaire, et plus particulièrement et dans un premier temps, des associations de Développement social, d'Education populaire et d’action culturelle.
Objectifs
− Faciliter la fonction employeur et redonner la− Instaurer une nouvelle relation de travail : coopération, au lieu de subordination− Libérer le travail-associé entre bénévoles et salariés des pesanteurs de la fonction employeur : vers une coopération de fond, portant sur le projet− Mettre en place une gestion des emplois plus qualitative, prenant en compte le besoin d'accompagnement des parcours, l'évolution personnelle et professionnelle (Valorisation des Richesses Humaines, et non GRH)− Permettre une responsabilisation et une autonomisation des salariés, au service du projet− Développer la coopération et la entre les salariés− Instaurer une relation plus qualitative avec les partenaires – les impliquer davantage dans le projet
Ce modèle alternatif de l'emploi a donc 3 bénéficiaires : le projet, les employeurs (instances des associations) et les salariés.