pour l’éducation populaire,
au XXIéme s. :
de grands projets... sinon plus rien ?
G∼P.R.O. comme Projet
Ce blog a une fonction utile : communiquer des projets aussi indispensables et utopiques que le changement. Ce qui est possible est déjà fait, alors occupons-nous ici de ce qui reste à faire...
Les projets ci-dessous illustrent bien cette idée, car ils sont nés du croisement de pratiques de terrain avec la créativité des porteurs de changement au quotidien.
A débattre de façon critique et/ou de s'y engager.
Les Projets
pour créer cet avenir
Un droit des jeunes
Ouvrir la société
Coopairnic
Travail-associé
Fosfora+
Droit des bénévoles
Portail Educ Pop
Nos références actives
Le statut associatif
Modèle non lucratif
Et on peut compléter •www....
Des actions nouvelles pour
un concept moderne devenu illisible
L’Education Populaire est un combat républicain d’une actualité brûlante : dans son approche civile et ascendante, faite d’engagement volontaire, de traditions militantes, avec une laïcité ouverte à la rencontre des cultures et des croyances, rien de peut répondre mieux aux enjeux de formation tout au long de la vie, de développement de la personne et du collectif, des capacités relationnelles, de participation active du citoyen, d’éducation au choix et de porteurs de projets, à tous les âges et pour tous, avec évidemment une attention particulière à la jeunesse.
Où en est-on ?
Le “secteur” de l’éducation populaire existe bien, il agit, il travaille au quotidien, toujours avec force compétences et idées. Mais il est mal visible. Il s’est engourdi institutionnellement par sa dépendance du système public, par son imitation des modèles scolaires ou fonctionnaires. Son rapport à la politique n’a pas su encore changer et a perdu de son intérêt formateur (sauf à servir de marche-pied à de rares personnes pour entrer au secrétariat national d’un parti ou devenir sous-ministre alibi). Son réalisme économique s’est dopé dans la progression de la société du loisir comme avec les mesures pour l’insertion mais il a conduit à une banalisation des pratiques dans tous les domaines, à des modes concurrentiels contraires aux objectifs.
Mais au-delà de cette critique à poursuivre, ce serait grave de ne pas combattre pour la défense et l’illustration de cette dimension collective indispensable à la société.
Nous n’abandonnons pas ces idéaux, ces recherches, nous dénonçons leur déni ou leur faible soutien par l’Etat. Nous admirons les nombreuses pépites sociales et pédagogiques, originales et spécifiques, que des milliers d'acteurs bénévoles et salariés produisent au quotidien avec courage, à l’échelle de leurs territoires.
Cet engagement réel se différencie de la charité descendante, de la bonne conscience dominante, du prosélytisme idéologique ou spirituel. Il paye cependant de retour celui qui s’engage par un apprentissage, un développement personnel, une richesse humaine, une reconnaissance dans l’action. Or cette action a toujours besoin de moins d’empirisme, d’une technicité, d’un soutien public ou privé. Il faut donc faire bouger les lignes : celles de l’Histoire sont usées, il faut ré-ouvrir les horizons.
Sur quelles bases penser ?
Pour cela quelques grands cadres et quelques projets structurants peuvent redonner toute leur puissance aux actions collectives, auto-formatrices, formelles et informelles, sectorielles mais surtout inter agissantes. Il nous faut conforter, compléter, relancer des initiatives diffuses très nombreuses, soutenir des efforts réels de tel ou tel réseau ; ils viennent permettre des régulations que l’Etat ne sait plus incarner en matière culturelle et éducative.
Il s’agit ici de favoriser l’auto-organisation civile pour contribuer au bien public, et clarifier les rôles au lieu de les brouiller comme les dispositifs actuels s’y emploient (voir les adultes relais, le volontariat, la rémunération des dirigeants bénévoles, qui confondent statut du travail et reconnaissance d’un rôle civil et citoyen).
Il est temps de prendre pleinement les responsabilités sans idée dérogatoire : nous devons développer les modèles propres à cette approche d’une économie sociale non lucrative distributive. Ce sont les modèles d’un travail associé, de la co-construction, de la participation et de la gouvernance des bénéficiaires acteurs, d’une gestion globale supérieure à l’approche monétaire...
Quels exemples ?
Ils ne manquent pas et des travaux très convaincants sont disponibles dans les réseaux associatifs que nous connaissons. Ils montrent la voie dont il faut faire système. Voici quelques pistes (datées) qui touchent des points clés :